Au Tour des Flandres comme à Paris-Roubaix, passer sans encombre sur les pavés est un véritable défi. En évitant les crevaisons et les chutes, bien sûr. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire ! Pour franchir les pavés, il faut tout d’abord respecter quelques principes de base.

Lors du Tour des Flandres, les coureurs sont traditionnellement confrontés à des pavés redoutables. Les sections pavées de l’Oude Kwaremont (Vieux Quaremont en français) sont d’ailleurs classées au rang de monument historique. Et quand on pense aux pavés, on pense forcément à Paris-Roubaix. Le bois de Wallers est souvent l’endroit où le peloton vole en éclats. Au Carrefour de l’Arbre et à Mons-en-Pévèle, le revêtement irrégulier se révèle être une véritable épreuve.

Ces trois secteurs reçoivent la note de difficulté la plus élevée, à savoir cinq étoiles, une note basée sur la longueur et le revêtement de la route. Que signifient concrètement ces cinq étoiles ? Qu’environ la moitié des pierres sont saillantes, les espaces entre les pavés sont importants et le milieu de la route est surélevé par rapport aux côtés. Pour les coureurs, c’est une bataille sans merci, surtout quand la boue et la pluie sont de la partie.

Les spécialistes roulent apparemment sans effort sur les pavés et en font tout un art, mais la plupart des coureurs cyclistes (et amateurs) ont encore du mal à les franchir. L’équilibre, le dosage de la puissance et la maîtrise de la trajectoire sont des éléments essentiels auxquels vous devez toujours prêter attention lorsque vous faites du vélo, mais encore plus lorsqu’il s’agit de ces fameuses pierres. Les conseils suivants vous seront utiles.

Bien sûr, vous devez tenir votre guidon, mais faites-le de manière détendue et ne tirez pas dessus. Vous donnerez ainsi à votre vélo un peu de jeu pour passer d’un pavé à l’autre. Si vous serrez le guidon trop fermement, votre corps absorbera tous les coups, avec comme résultat des ampoules aux mains et aux doigts…

Si vous conduisez une voiture – et en tant que passionné de cyclisme, il y a de fortes chances que ce soit une 

 – vous savez à quel point une pression correcte des pneus est importante pour l’adhérence et la sécurité. Cela concerne également les pavés. En optant pour un pneu plus large, un profil bas et une plus faible pression des pneus, vous augmentez la surface de contact avec le sol. La pression idéale varie en fonction de votre poids et des conditions météorologiques.

Sur un revêtement difficile comme les pavés, il est important de regarder à plusieurs mètres devant soi et non juste devant le pneu. Cela permet d’anticiper les grosses bosses (afin d’éviter les crevaisons) et d’avoir le temps d’effectuer des ajustements progressifs. Cette progressivité est importante car sur les pavés, il faut agir tout en douceur, par exemple au moment de freiner ou de changer de direction.

Il est préférable de rouler au milieu de la route, sur le point le plus haut. En effet, les côtés de la voie sont en pente descendante et généralement en mauvais état, car ils subissent davantage les chocs causés par les voitures ou les tracteurs.

5. Choisissez une résistance plus lourde

Enfin, il est également judicieux de pédaler un peu plus fort, afin d’être bien ancré sur la selle. Une selle en fibre de carbone, légère et confortable, est idéale. Pour des raisons de stabilité, il est préférable de pédaler assis plutôt qu’en danseuse. Plus votre vitesse sera régulière, mieux ce sera.

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Conseils pour rouler sur les pavés comme un pro

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